Invité du "Magazine du dimanche" du Journal
télévisé de 13H de RTI1, le 23 août 2020, le directeur du Programme national de
lutte contre le paludisme (PNLP), Antoine Méa Tanoh, a relevé une baisse de 50%
du taux de mortalité due au paludisme, de 2017 à 2020, en Côte d’Ivoire.
« En 2017, nous étions à 3 332 décès par an dus au paludisme.
Aujourd’hui, nous sommes à 1 641 décès. Soit un taux de mortalité en baisse
d’environ 50%. Et cette régression continue en 2020 », a déclaré
Antoine Méa Tanoh.
Pour autant, a souligné le directeur du PNLP, le paludisme
demeure la première cause des consultations en Côte d’Ivoire.
Concernant les moustiquaires imprégnées, visant à lutter
contre le paludisme, il a relevé une bonne prise de conscience de la
population. Notant que le taux d’utilisation est passé de 33% en 2012 à 63% en
2020.
« Il nous faut atteindre, au moins, un taux de 80% d’utilisation des
moustiquaires, pour mieux maîtriser cette maladie », a-t-il dit.
Antoine Méa Tanoh a annoncé que la lutte contre le paludisme
sera intensifiée dans neuf zones endémiques, notamment dans les régions du
Moronou, de l’Indénié-Djuablin, du N’Zi, du Bélier, du Bounkani, du Folon, du
Cavally, du Guémon et du Bafing.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article