Une gendarme est décédée des suites de la dengue en Nouvelle-Calédonie, où elle est la première victime de l'épidémie qui a débuté fin décembre dans l'archipel, ont déclaré jeudi les autorités. Le décès de cette maréchale des logis-chef de 43 ans a été annoncé sur la page Facebook de la gendarmerie nationale, qui a exprimé sa "tristesse et ses condoléances". La victime, mère de famille, était en poste en Nouvelle-Calédonie depuis août 2018 et servait à la section équipements et logistique du bureau des soutiens et des finances de Nouméa. Le gouvernement local a précisé dans un communiqué que la quadragénaire était décédée au Médipôle de Koutio (périphérie de Nouméa,ndlr), où elle avait été admise la veille "en réanimation suite à un malaise".
Première victime de cette maladie virale, transmise par les moustiques, depuis la déclaration de l'épidémie sur le territoire fin décembre, la militaire "n'avait pas d'antécédent médical", a également indiqué le gouvernement. Déclarée le 27 décembre dernier, l'épidémie a connu ces derniers jours "une accélération inquiétante", selon la Direction des affaires sanitaires et sociales, qui a une nouvelle fois exhorté la population à lutter contre la prolifération des moustiques.
Une épidémie de dengue 2
Il s'agit d'une épidémie de dengue 2, pour laquelle la population est peu immunisée car ce sérotype n'a pas circulé en Nouvelle-Calédonie depuis 1998. En un peu plus d'un mois, quelque 700 cas de dengue ont été recensés, avec une cinquantaine d'hospitalisations.
En partenariat avec une université australienne, la mairie de Nouméa, appuyée par la DASS et l'Institut Pasteur, a lancé un programme de lutte contre la dengue consistant à infecter les moustiques d'une bactérie qui empêche la transmission de la maladie. Les premiers résultats sont espérés d'ici un an.
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