« Le maquis est détruit sur instruction du propriétaire du site. Ce dernier a mis le terrain sur lequel est bâtie la maison qui servait de maquis en bail. C’est donc le bailleur qui a décidé de casser le maquis et construire en lieu et place un immeuble », a informé un agent du service technique de la mairie d’Adjamé qui supervisait l’opération de démolition.
Une démolition effectuée dans la douceur, mais au grand dam de certaines femmes qui y avaient un commerce. Parce que la devanture du maquis était occupée par une dizaine de commerces de tous types (Alloco, Attiéké-poisson, garba, porc braisé, poulet braisé, igname frite, croupions de dinde frits, etc.)
Certaines commerçantes trouvées sur le lieu assistaient impuissantes à la destruction de leur commerce. Tout simplement parce qu’elles avaient été prévenues il y a des mois.
Faut-il le rappeler, le maquis "Diadjély" est un lieu de rendez-vous de tous ordres. Tout habitant des 220 logements connaît bien et d'ailleurs très bien ce lieu de restauration et de consommation de boisson. Il y est implanté depuis des décennies.
"Ce maquis est vieux que mon premier fils qui lui a 16 ans aujourd'hui. Tout habitant des 220 logaments y a une fois mis les pieds pour un rendez-vous ou une réception d'un ami ou d'un parent", raconte Salin Nawal, habitant du quartier.
"Ce maquis est vieux que mon premier fils qui lui a 16 ans aujourd'hui. Tout habitant des 220 logaments y a une fois mis les pieds pour un rendez-vous ou une réception d'un ami ou d'un parent", raconte Salin Nawal, habitant du quartier.
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