Le 21 août, c’est la fête de la tabaski. A quelques jours de cet important rendez-vous pour la communauté musulmane, l’Etat a annoncé, dans un communiqué, de nombreuses mesures. L’objectif étant de faciliter l’approvisionnement des marchés, de lutter contre les tracasseries, les postes de contrôles illégaux et par conséquent la cherté de la vie. Ces mesures portent sur le renforcement de la sécurisation des routes d’approvisionnement en bétail depuis les postes frontaliers jusqu’aux marchés terminaux.
Cette initiative se fait à travers l’organisation de missions du Conseil national de lutte contre la vie chère (Cnlvc) en partenariat avec l’Observatoire de la fluidité des transports (Oft) et l’Unité de lutte contre le racket (Ulcr. A cette décision, s’ajoute aussi la prise en compte des lieux de vente de bétail à travers les marchés annexes de vente de bétail dans les communes d’Adjamé, d’Attecoubé, d’Abobo, de Williamsville et de Yopougon.
Par ailleurs, les ministères en charge du Commerce et des Ressources animales et halieutiques qui annoncent ces dispositions, rappellent aussi aux acteurs de la filière bétail-viande, dans le cadre de la lutte contre la vie chère, l’interdiction du système de convoyage de bétail sous toutes ses formes conformément à l’arrêté interministériel N°008 du 11 avril 2012 portant interdiction du convoyage.
Pour l’acheminement du bétail en Côte d’Ivoire, seuls les frais liés au contrôle sanitaire des animaux aux postes frontaliers, selon le communiqué, sont autorisés et se présentent comme suit : 150 FCfa/tête d’ovin ou de caprins et 250 FCfa/tête de bovin. Ce contrôle donne droit à la délivrance d’un laisser-passer sanitaire par les services vétérinaires. Cependant, tous les opérateurs économiques sont invités au respect des dispositions auquel cas, ils s’exposeront à des sanctions conformément à la réglementation en vigueur.
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