Selon un communiqué signé du procureur de la République, Richard Adou, ces faits «d’une extrême gravité» tombent sous le coup de l’article 370 alinéa 4 du Code pénal ivoirien.
Soumis à un interrogatoire pendant une journée, l’accusé «a fini par avouer avoir, sur conseils de son marabout, donné la mort à l’enfant pour recueillir son sang, dans le but de devenir riche», rappelle le communiqué. Il a ensuite «conduit les enquêteurs sur les lieux de l’inhumation de sa victime, qu’il a déterrée sous leurs yeux», détaille la note.
Pour rappel, le dimanche 28 février 2018, après avoir exploité des informations livrées par les parents du petit Aboubacar Sidick, alors porté disparu, les éléments du commissariat de police du 11ème arrondissement (Williamsville) ont interpellé le bijoutier, voisin de la famille.
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