Le document comprend les revendications majeures des organisations syndicales de l’éducation nationale, avec en ligne de mire la prime d’incitation, ainsi que des recommandations.
La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a remis ce mardi 29 octobre 2024, un rapport des revendications des syndicats de l’éducation, à la ministre d’État, ministre de la Fonction publique, Anne Ouloto, en présence des leaders syndicaux.
Le rapport a été rédigé lors d’un atelier portant sur la mise en œuvre des recommandations issues des discussions sectorielles entre les organisations syndicats et le ministère de l’Éducation, tenu du 24 au 26 octobre 2024, à Grand-Bassam, cité balnéaire située au Sud-est d’Abidjan.
La ministre Mariatou Koné s’est réjouie de disposer, désormais, d’un « fonds documentaire », témoignant que ce document a été obtenu « à la suite d’un dialogue participatif et inclusif, dans la bonne ambiance, sans tabou, dans le respect mutuel et dans la convivialité ».
Le professeur Mariatou Koné a rappelé que 82 revendications ont été proposées au départ pour tomber à sept revendications majeures qui ont fait l’objet de discussions en atelier et qui ont été passées en revue et argumentées.
Pour chacune de ces revendications, « des mécanismes ont été proposés », notamment les revendications à caractère financier et administratif, qui devraient être versées au Comité consultatif, dirigé par la ministre d’État, Anne Ouloto.
Mariatou Koné a précisé qu’elle a tenu à ce que la remise soit « solennelle » afin que ses partenaires voient qu’elle « porte » leurs dossiers, et surtout qu’il a été bien transmis à la ministre d’État, ministre de la Fonction publique.
Pour sa part, la ministre d’État, ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto a réaffirmé l’attachement du gouvernement au dialogue. Selon elle, le l’Etat tient à la table de dialogue, dont elle est la « gardienne » et qui est un processus inévitable.
« Le gouvernement est à la tâche et est plus que déterminé à continuer à travailler pour le bien-être de tous les citoyens », a-t-elle déclaré, tout en souhaitant que les problèmes soient bien posés pour une meilleure prise en compte des préoccupations ».
Poursuivant, la ministre d’Etat a fait savoir que le Comité consultatif de la Fonction publique se réunira en première session ordinaire, le 28 novembre 2024, et verra à son ordre du jour, à son point 1, la question de la prime.
Ce comité examinera les problèmes qui leur sont portés pour avis et transmettra ensuite, leur avis au gouvernement, a-t-elle renseigné En outre, lors des activités, il sera élaboré un chronogramme pour informer les parties de l’évolution de leurs réflexions.
La ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, Anne Ouloto a demandé aux partenaires sociaux de tout mettre en œuvre pour tourner la page du « désespoir » et de l’inquiétude, car « il n’y a pas à avoir peur. »
Pour M. David Bli Blé, porte-parole de l’Intersyndicale au ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, ce moment est « important », car leur « cri de cœur » vient d’être entendu par le gouvernement.
« L’arrêt de travail de trois jours observé (15, 16 et 17 octobre 2024), c’était pour rappeler à nos autorités que nos conditions de vie et de travail sont difficiles. Aujourd’hui, en leur remettant ces revendications, nous pensons que l’Etat va pouvoir apporter la solution idéale pour que les enseignants de Côte d’Ivoire puissent travailler de façon sereine », a-t-il dit.
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