Le curé de la paroisse cathédrale saint Augustin d’Odienné, père Alain Evariste Somé, recommande aux chrétiens catholiques, spécialement à ses paroissiens, l’adoration devant le saint sacrement, en tant qu’expression du désir de communion avec le Christ et qui compense valablement le manque de communion physique, en ces temps de restrictions au niveau de l’office religieux imposées par les mesures barrières contre le coronavirus.
« Il y a un manque pas de communion physique certes, mais il y a l’adoration, le désir. Il n’y a pas l’ombre d’un doute à ce niveau, la communion de désir a la même valeur. On a les mêmes effets. L’adoration compense nécessairement ce manque », a assuré le guide religieux avant de déplorer un défaut d’engouement à ce niveau concernant la paroisse cathédrale malgré les dispositions prises.
Il a ainsi exhorté les fidèles à “faire l’effort de venir prendre ce moment d’intimité avec le christ”.
L’exposition du saint sacrement à l’autel, le dimanche notamment après la messe célébrée, par les prêtres seuls, est une disposition arrêtée au niveau de la paroisse afin de permettre aux chrétiens de venir prier individuellement au sein de l’église depuis la mesure de fermeture des lieux de culte au grand public, en application des prescriptions préventives contre le coronavirus.
Le dimanche de pâques, le saint sacrement était en exposition afin de permettre aux paroissiens de saint Augustin de vivre ce moment fort de la croyance chrétienne grandement perturbé par la conjoncture du coronavirus.
Le saint sacrement chez les catholiques désigne le pain et le vin consacrés dans l’eucharistie.
La communion au corps et au sang du Christ à travers l’eucharistie est au cœur de la foi catholique. Les catholiques croient en la « présence réelle » du Christ dans l’eucharistie.
La consécration du pain et du vin suivi de sa distribution aux fidèle est le cœur sacré de la messe catholique appelée encore célébration eucharistique.
L’eucharistie est un sacrement.
Pourvoyeuse de grâce, la croyance catholique en fait notamment la nourriture de l’âme du fidèle et qui le fortifie face à la tentation du péché.
Un aspect primordial de leur foi que ne peuvent plus vivre de nombreux chrétiens catholiques faute de pouvoir se rassembler pour des messes.
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