Des opposants à un autre mandat du président Alassane Ouattara ont exprimé leur mécontentement, toute la journée du jeudi 13 août 2020, dans la ville de Bangolo et dans les sous-préfectures de Zéo et de Zou, a constaté l’AIP sur le terrain.
«Nous ne sommes pas contre la personne du président Alassane Ouattara, mais nous, les jeunes, voulons juste sauver notre avenir par la paix définitive avec le respect de la loi fondamentale qu’est la constitution. Voilà la raison principale de notre présence dans la rue», a expliqué un des manifestants, Koui Cyril.
Dès le début de la journée, des jeunes, venus de plusieurs quartiers et villages périphériques, ont érigé des barricades, avec des pneus enflammés, sur l’artère principale reliant Duékoué à Man en passant par Bangolo.
Ils y sont restés avant d’y être délogés, aux environs de 22 h, par les forces de l’ordre qui avaient pour objectif de permettre la fluidité de la circulation routière aux nombreux véhicules contraints au stationnement aux entrées et sorties de la ville.
A Zéo, chef-lieu de sous-préfecture, dans le département de Bangolo, des jeunes en provenance des villages environnants se sont joints à ceux du village centre pour exprimer leur mécontentement face à une autre candidature du président de la République.
Ils sont de venus de Gouénié, Kouissra, Gnahoua-Diéou, Dounandrou 1 et 2 pour scander leur colère en passant par la sous-préfecture qui, selon leurs propres termes, est ”un démembrement de l’Etat”.
La même situation a été constatée également dans la sous-préfecture de Zou où des opposants à un nouveau mandat de chef de l’Etat sont sortis dans les rues.
Au cours de son adresse à la nation le 06 août, le président de la République, Alassane Ouattara, a répondu favorablement à la demande d’une frange de la population ivoirienne qui lui demande de briguer un autre mandat.
L’ex-président Henri Konan Bédié et ancien membre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a, lui aussi, été désigné par son parti, le PDCI-RDA, comme candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, rappelle-t-on.
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