Les sénateurs, membres de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF), sont à l’école du budget-programme et du contrôle de la performance depuis lundi 17 mai 2021 à l’ex-hôtel parlementaire de Yamoussoukro.
Cet atelier de cinq jours est organisé dans le cadre de la mise en œuvre de la convention cadre signée en 2020 entre le programme pays de renforcement des capacités (PPRC) et le secrétariat technique du projet d’amélioration de la gouvernance et de délivrance des services aux citoyens (PAGDS) financé par la Banque Mondiale.
Il s’agit, au cours de cette rencontre animée par le Centre international de management et d’expertise-financière (CIMEF-International) de renforcer les capacités des sénateurs de la commission en matière d’examen des budgets-programmes afin d’aboutir à un contrôle axé sur la performance.
« Avec le basculement effectif du budget de moyens en budget-programme dans notre pays depuis janvier 2020, il paraît judicieux que tous les acteurs impliqués dans la gestion et le contrôle budgétaire au plan national soient sensibilisés et formés sur les innovations qui découlent de cette mutation », a expliqué le coordonnateur national du PPRC, Cynthia Curtis, qui s’exprimait à l’ouverture de la rencontre au nom du ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption.
Elle a souligné que les travaux vont s’articuler autour des innovations introduites par la réforme au niveau de la procédure d’élaboration, d’approbation et de vote du budget mais aussi d’orienter les participants sur « les nouveaux métiers budgétaires et les modalités de leur exercice ».
Au nom de ses pairs et de celui du président du Sénat, le président de la CAEF, Moïse Koumoué Koffi, a promis l’implication totale des sénateurs au cours de ce « confinement studieux ».
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