Les ‘’8400’’ sont vraiment sans pitié pour le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Ils se foutent à la limite de ce qu’il peut ressentir comme douleur. Seul leur argent importe. En tout cas, c’est le message que véhicule leur soulèvement de ce vendredi 12 mai 2017 à Bouaké et à Abidjan, au lendemain d’une rencontre que leurs délégués ont eue avec le chef de l’Etat.
Le 1er mai 2017, lors de la célébration de la fête du travail, le Président Ouattara avait dénoncé les mouvements d’humeur des fonctionnaires et surtout des militaires. « J’ai été peiné par ces manifestations car elles marquent une différence d’appréciation entre notre action quotidienne et la perception des corps revendicateurs. J’ai été meurtri par la forme inédite de ces manifestations que je condamne », a déclaré le chef de l’Etat.
Jeudi 11 mai, lors de sa rencontre avec une représentation des mutins, le Président de la République de Côte d’Ivoire a réaffirmé tout le mal que lui ont causé les mutineries du premier trimestre 2017. C’est avec plein d’émotions dans la voie que le Président Ouattara a dit sa meurtrissure. « Je suis meurtri… j’ai eu mal », a-t-il dit aux représentants des mutins.
Ces derniers s’étant excusés pour leurs actes et ayant renoncé à toute leurs revendications d’ordre financier, le chef de l’Etat a salué leur sagesse et leur a renouvelé sa confiance. Il a demandé qu’ils ne tombent ne prennent pas les armes pour revendiquer, espérant pouvoir compter sur leur « sincérité ».
C’est peine perdue
Quelques heures à peine la rencontre achevée que des mutins ont repris. Les militaires veulent-il faire souffrir davantage le chef de l’Etat ? C’est le moins qu’on puisse. En face que va faire le Président ivoirien qui a montré son incapacité à satisfaire leurs revendications financières. Car a-t-il dit hier, « le pays traverse des moments très très difficile », au point où le budget de l’Etat a été revu à la baisse.
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