Que d’intox Contrairement aux idées reçues, les crimes rituels n’alimentent pas le trafic d’organes. Il ne saurait en être autrement tant les méthodes d’approche divergent. Pour Ata Bozoklar, coordinateur du projet Itn, il est totalement incongru de croire qu’on peut, à la suite d’un crime rituel ou un accident, prélever les organes d’une victime et s’en servir pour une transplantation.
« Ceux qui véhiculent ce genre de croyances sont dans l’intox (…). Il n’est techniquement pas possible de prendre des organes d’un individu A, dans de telles conditions, pour les greffer sur un individu B », assure-t-il. Eyup Kahveci , président de la fondation turque de transplantation, abonde dans son sens : « On ne peut transporter un organe, après avoir commis un crime, et l’utiliser pour une transplantation. Cela est sans fondement scientifique ». L’exemple de la greffe de foie Plus explicite sur la question, le Pr Remzi Emiroglu d’Acibadem Hospitals group relève que toute transplantation d’un organe exige la présence du donneur et du patient.
« Pour une greffe de foie, par exemple, nous prélevons, dans un premier temps, une partie de l’organe chez le donneur que nous devons en 45 minutes au maximum, transférer chez le patient », explique-t-il. Soulignant que les opérations du donneur et du receveur dure respectivement quatre heures et sept heures. Le donneur sort de l’hôpital après cinq jours. Son foie se régénère au bout de trois mois. Le bénéficiaire de la greffe est, quant à lui, libéré après trois mois d’hospitalisation.
source Fraternité Matin
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