Les parents d’élèves ont été clairement mis au banc des accusés jeudi par rapport aux crises et autres troubles récurrents qui secouent le milieu scolaire à Agboville dont le dernier cas remonte à moins de deux semaines et a fait plusieurs blessés.
Le préfet de région André Ekponon qui voudrait mettre un terme à ces conflits répétitifs entre élèves, lesquels entraînent des violences au niveau de la commune, a invité les forces vives de la localité, notamment les élus, la société civile, les guides religieux et chefs traditionnels à identifier les causes profondes du mal et à lui trouver des solutions idoines.
A l’issue de cette première rencontre entre les acteurs et partenaires du monde éducatif en vue d’éteindre définitivement le feu qui couve entre les élèves, le diagnostic posé fait état de ce que ces crises tirent leur substance de l’abandon de la responsabilité parentale.
Les participants ont donc fait le constat de ce que les élèves se retrouvent pour la plupart seuls à louer des maisons. En conséquence, ils sont sujets par manque de présence parentale aux dérives auxquelles nous assistons, et qui débouchent malheureusement sur les crises évoquées.
L’aspect ethnique des affrontements ayant été balayé par les argumentations des uns et des autres, une commission présidée par le préfet a été mise en place afin de travailler sur le diagnostic global posé et proposer des solutions à court, moyen et long terme.
D’ici là, le préfet Ekponon a demandé au maire d’Agboville et au président du conseil régional de renforcer les moyens de mobilité de la police et de la gendarmerie afin d’éviter toute réplique des mouvements de violence à la reprise des cours après les congés de pâques.
Société
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