«Nous venons d’identifier tous les points de passage. Nous allons poster des agents pour contrer les trafiquants», a souligné avec fermeté le porte-parole des forces militaires et paramilitaires, Antoine Kouakou. C’était à la préfecture d’Abengourou, au cours d’une cérémonie de sensibilisation des acteurs de la filière café-cacao sur la fuite du cacao vers le Ghana. Bien avant, c’est le préfet de région, Fadi Ouattara, qui a mis chacun devant ses responsabilités. «Chaque fonctionnaire joue sa carrière. Nous sanctionnerons tous ceux qui se feront complices des trafiquants», a-t-il lancé à l’endroit des forces de l’ordre et des opérateurs économiques de ce secteur. C’est pourquoi, il a rappelé l’interdiction faite à tous de voir des camions remonter vers la frontière. Il a indiqué que la lutte contre la fuite du cacao vers le Ghana est au profit de l’ensemble du pays. Abengourou et Aboisso, deux zones touchées par ce fléau, ont donc été sensibilisées sur cette question.
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