À l'occasion de la 15e Journée mondiale contre l'hépatite, le ministre de la Santé, Pierre Dimba, a annoncé à Divo que le gouvernement ivoirien prévoit de passer à une phase de dépistage et de vaccination systématiques pour les personnes à risque.
Le défi des hépatites en Afrique
Bien que le gouvernement ait déjà mis en place des mesures de prévention, de dépistage et de traitement, le ministre a souligné que de nombreuses personnes sont mal informées sur ces maladies et ne se font ni dépister, ni vacciner.
Selon le Professeur Alla Kouadio Emile, coordinateur national du programme contre les hépatites, ces maladies sont causées par cinq virus différents. Les types A et E sont transmis par une mauvaise hygiène, tandis que les types B, C et D se transmettent par le sang, les rapports sexuels non protégés et de la mère à l'enfant.
Souvent, les hépatites sont confondues avec le paludisme en raison de symptômes similaires, ce qui conduit à un diagnostic tardif, souvent au stade de la cirrhose ou du cancer du foie. En Afrique subsaharienne, moins de 20 % des personnes connaissent leur statut face aux virus les plus dangereux (B et C).
En Côte d'Ivoire, la prévalence de l'hépatite B est de 0,6 % et celle de l'hépatite C est de 3 %. Ces deux virus sont la principale cause de cirrhose et de cancer du foie dans le pays.
Une campagne de sensibilisation et de dépistage
Dans le cadre de cette journée mondiale, le Programme national de lutte contre les hépatites virales (PLHV) a proposé des dépistages et des séances de sensibilisation gratuits pour 1 500 personnes à Divo. Normalement, un dépistage coûte 25 000 FCFA et un vaccin 3 500 FCFA.
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