
La ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des Victimes, Pr. Mariatou Koné, a présidée, jeudi à Bouaké, une opération d’indemnisation des victimes des différentes crises que le pays a traversées.
A cette occasion, 50 victimes, dont 6 ayants droit et 44 blessés, ont ainsi été indemnisées. Les ayants droit de victimes décédées au cours des crises survenues pendant les deux dernières décennies ont reçu chacun le montant ‘’symbolique’’ d’un million de FCFA, tandis que les 44 blessés ont perçu chacun 150 000 FCFA et une prise en charge médicale.
Avant l’opération d’indemnisation, Mariatou Koné a signé une convention de partenariat avec la pharmacie Deschamps et le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Bouaké pour la prise en charge médicale et psychologique des blessés de la capitale de la région de Gbêkê.
Au nom de ces structures désormais partenaires du ministère de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des Victimes,Bamourou Diané, Directeur général du CHU de Bouaké, a souligné l’importance de l’indemnisation des victimes dans le processus de réconciliation nationale. Il a également souligné la disponibilité de leurs services à répondre favorablement aux sollicitations des victimes.
La ministre Mariatou Koné a confié à la presse que l’opération grandeur nature d’indemnisation des victimes va se faire bientôt avec la liste consolidée de la Commission nationale pour la réconciliation et l'indemnisation des victimes (CONARIV).
Le préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Konin Aka, lui, a ajouté que l’indemnisation des victimes participe des actes symboliques que le gouvernement pose «pour démontrer qu’on n’oublie jamais ceux qui ont servi le pays à un moment donné».
L’opération d’indemnisation des victimes a été officiellement lancée le 4 août 2015 par le Président de la République, Alassane Ouattara, au cours d’une cérémonie solennelle, à la Présidence de la République. La première phase d’indemnisation qui compte plus de 4000 victimes est faite sur la base de la liste fournie par la Commission nationale d’enquête (CNE).
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