Interrogés lundi par l’AIP à l’occasion de la Journée mondiale de la radio (JMR) 2017, des habitants de la commune de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou) considèrent que les productions de la radio locale sont en deçà de leurs attentes.
‘’Ils ne font que jouer de la musique seulement. Ne serait-ce qu’un seul journal radio comme dans d’autres villes, ils ne le font pas’’, a dénoncé Konaté Vassindou, rencontré dans un lavage situé à proximité du Centre hospitalier régional.
‘’Il y a beaucoup de sujets comme le phénomène des « bons chauffeurs » (folles courses de motos à travers la ville lors des mariages traditionnels, ndlr) ou les prix des denrées sur le marché dont ils peuvent parler’’, a renchéri son voisin Diomandé Al Housseini, enseignant dans l’un des établissements scolaires de la ville.
Contacté, le directeur de la ‘’Voix du Worodougou’’, Koné Samba, a déploré le manque criant de personnel qualifié et l’inexistence d’un engin de mobilité propre à la structure qui n’est financée que par la mairie.
Créée en 1998 et émettant dans un rayon de 75 kilomètres, la radio de Séguéla fonctionne actuellement avec quatre agents titulaires au nombre desquels deux animateurs dont un seul officie en Français, l’autre intervenant dans la langue locale.
Le 13 février, jour de la création de la Radio des Nations Unies en 1946, permet de mettre en exergue la radio, moyen de communication à faible coût, particulièrement adapté pour toucher les communautés isolées et les personnes vulnérables.
La JMR, décrétée depuis 2011 par l’UNESCO, est célébrée cette année sous le thème de ‘’La radio, c’est vous’’.
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