Les frontières sont parfois source de tension, mais la Côte d’Ivoire et le Ghana travaillent ensemble pour que la leur soit un trait d’union. Les deux pays ont décidé de matérialiser davantage leur frontière commune de 699 kilomètres pour renforcer la coopération et la sécurité dans la région.
Le Projet en Détail
Dans un effort conjoint, les Commissions nationales des frontières des deux pays, avec l’aide de l'Union Africaine, ont lancé un projet de bornage et de délimitation. L'objectif est de rendre la frontière plus claire et indiscutable.
Les équipes techniques ont récemment terminé une phase cruciale du projet, en travaillant notamment sur la section forestière de Tanoé-Ehy, une zone souvent au cœur des conflits fonciers. Au total, plus de 450 bornes ont déjà été posées et le reste suivra pour que la totalité des points de la frontière terrestre soit marquée de manière visible.
Pourquoi un tel projet ?
Cette initiative vise à :
Renforcer la paix et la sécurité : Une frontière bien définie est essentielle pour prévenir les conflits entre communautés locales, surtout dans les zones reculées.
Faciliter la coopération économique et sociale : Un meilleur contrôle des frontières permet de fluidifier les échanges et d’améliorer la gestion des ressources naturelles partagées.
Lutter contre le terrorisme et l'insécurité : Des frontières clairement balisées sont plus faciles à surveiller, ce qui aide à prévenir les activités illicites.
En rendant leur frontière plus visible, la Côte d’Ivoire et le Ghana ne se contentent pas de tracer une ligne sur une carte. Ils construisent les fondations d'une coopération plus solide et plus durable.
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