L’adoption par la commission des affaires économiques et financières du Sénat du projet de loi portant ratification de l’ordonnance 2023-875 du 23 novembre 2023 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération de destruction massive, lundi 10 juin 2024 à Yamoussoukro, constitue un pas important dans la lutte contre ces phénomènes, a indiqué le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly.
Ce texte permet au pays de mettre son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux en ligne avec les standards internationaux grâce notamment à l’insertion d’une loi conforme aux engagements du pays au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
La nouvelle loi, selon M. Coulibaly, comporte deux innovations majeures, à savoir le renforcement du rôle des cellules nationales de traitement des informations financières et l’élargissement du champ des personnes dites politiquement exposées (PPE), c’est-à-dire des personnes qui exercent des fonctions politiques ou de haut niveau, fonctions qui les exposent à des risques.
« Désormais, les membres des familles de ces personnes politiquement exposées ainsi que leurs proches sont également concernés par cette notion de PPE », a révélé le ministre des Finances et du Budget, pour qui ces deux innovations sont importantes et vont permettre à la Côte d’Ivoire “d’avoir un dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux le plus efficace possible”.
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