Le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG), sollicité par la mairie de Korhogo pour améliorer le taux de recouvrements des taxes municipales rencontre sur le terrain des difficultés qui l’empêchent d’atteindre son objectif. Sur la base d’une étude diagnostique réalisée en 2014, le CNTIG envisageait de doubler les recettes de la commune à travers la mise en œuvre d’une stratégie de recouvrement efficace. L’étude avait en effet permis de géo-localiser quelque 12500 contribuables pour un potentiel de 793 millions F CFA.
En 2014 et en 2015, les recettes encaissées par la commune n’atteignaient guère le tiers de cette somme, note-t-on. Seulement, à la pratique, des obstacles « d’ordre humain », « organisationnel » et « socioculturel » persistants empêchent le CNTIG de déployer sa stratégie, a déploré samedi, son représentant, à l’occasion de la 2ème réunion ordinaire du conseil municipal. Dans une présentation sans complaisance des résultats du premier semestre d’activité, M. Méy a relevé, entre autres maux, « la résistance » de la part de certains contribuables, le « laxisme » de certains agents collecteurs, l’insuffisance des moyens de collecte et le non respect des montants de taxes inscrits dans les délibérations qui ont servi de base de calculs des objectifs prévus.
Finalement, après sept mois d’activités (de février à août), la contribution du CNTIG au recouvrement des taxes municipales de la commune de Korhogo reste bien en deçà des projections : elle a été de six millions fCFA contre 200 millions attendus pour les recettes des marchés et les baux à loyer, et déficitaire, soit un manque à gagner de 220 000 F CFA, au niveau de la taxe forfaitaire. Source : Aip
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