Le président du groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Patrice Yao a sollicité, lundi, l’intervention de l’Etat pour éviter des licenciements de journalistes dans leurs entreprises de presse.
Cet appel lancé lors d’une conférence de presse tenue à son siège à Adjamé, a pour objectif de demander à l’Etat de leur venir en aide en vue de faire face à l’augmentation du coût de l’impression qui passe désormais de 60 F CFA à 75 F CFA.
Pour lui, cette aide à l’impression sollicité de l’Etat réabsorbera les situations de licenciement de journalistes qui ont déjà eu lieu dans certaines entreprises de presse.
« Pour mettre notre entreprise en état, c’est l’aide à l’impression que nous demandons, si on a l’aide à l’impression, on peut ainsi souffler » a martelé, le vice-président Abdoulaye Sanogo avant de rassurer les lecteurs qui feront tous leurs efforts pour laisser le prix de vente du journal intact fixé à 300 FCFA
Une rencontre est en cours entre le président de la République et le groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire pour détailler les problèmes liés au fonctionnement de la presse devant le chef de l’Etat, a révélé Abdoulaye Sanogo.
Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a reçu 186 millions F CFA en 2017 comme don de la part du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), indique-t-on.
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