Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d'Ivoire (REPPRELCI) condamne l’agression brutale d’un journaliste du site en ligne ivoirematin.com par des militaires commis à la sécurisation de l'opération de déguerpissement des occupants du site de l'abattoir, dans la commune abidjanaise de Port-Bouët.
Un comportement qui vise tout simplement à empêcher et intimider les journalistes dans l'exercice de leur métier, selon le communiqué du bureau exécutif du REPPRELCI.
Le REPPRELCI se dit indigné par cette bavure des militaires "qui ne donne pas une image reluisante de la Côte d'Ivoire", dénonce le communiqué, souhaitant voir les autorités compétentes traduire systématiquement les militaires responsables de tels actes devant le Conseil de discipline de l'armée et de publier officiellement les sanctions appropriées.
Selon la victime, César Djedjemel, ces agresseurs lui reprochaient d’avoir décidé de faire une prise de vue, dans l'optique d'illustrer son article, à l'aide de son Smartphone. Un militaire aurait surgi devant lui sans même vérifier son identité, a pris de force son téléphone, « puis l'a écrasé violemment contre le sol", a-t-il déploré, non sans le sommer de quitter les lieux.
Quand un autre militaire, à l’aide d’un ceinturon, s'est mis à lui asséner des coups au visage et sur au bras, en dépit de l'interpellation de ses autres collègues. Il fut laissé « dans le sang », ce 7 octobre aux environs de 11H00, s'étant rendu à Port Bouët pour couvrir le déguerpissement de l'espace situé en face de l'hôpital général, occupé par des vendeurs de bétail et des transporteurs.
Une plainte contre X a été déposée à la gendarmerie de Vridi-Cité. « Les militaires malheureusement ne portaient pas leur nom », a-t-il dit.
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