Mabri Toikeusse succède, pour un mandat d'un an, au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et des Technologies de l’information et de la communication de la République islamique de Mauritanie, Sidi Ould Salem.
Les arriérés cumulés avoisinant deux milliards de FCFA, le nouveau PCA a souhaité que chacun des États-membres de l'institution commune s'acquitte de sa contribution financière au financement de cette école de formation des spécialistes de la santé animale pour relever le nouveau défi de la diversification des productions animales pour nourrir le continent, tout en encourageant les élevages en développement comme les abeilles, lapins, grenouilles et escargots.
Financé au prorata du nombre d'étudiants de chacun des 15 pays membres, l'EISMV est spécialisée dans la formation aux sciences et à la médecine vétérinaires en Afrique de l'ouest.
En prélude à cette session du Conseil d'administration, 15 experts ont planché de lundi à jeudi, sur le thème « Quelles politiques et stratégies pour un financement durable" de ce pôle d’excellence en matière de formation, recherche et ingénierie en médecine vétérinaire et en production animales.
Le ministre Mabri Toikeusse est attendu aux résultats pour relever le défi du classement de l'EISMV aux premiers rangs des plus prestigieuses écoles internationales en la matière.
Créée en 1968, l’EISMV de Dakar a formé, en 50 ans, plus de 1500 médecins vétérinaires et professionnels qui contribuent, dans les 15 Etats membres, au développement du secteur de l’élevage et de la pêche ainsi qu’à la protection de la santé animale et de la santé lubrique.
Le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Congo, le Gabon, la Mauritanie, le Niger, la Centrafrique, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad, le Togo et le Mali sont le États membres de cette école qui a pour missions de former des docteurs vétérinaires, réaliser des formations continues, apporter l’expertise et autres prestations de service aux États membres.
Elle est dirigée par le professeur Yalacé Yamba Kaboret.
Ses enseignements sont constitués par l’ensemble des connaissances qui concernent la santé et les productions animales, la conservation et l’exploitation des animaux, notamment la zootechnie, l’hygiène, la médecine, la chirurgie et la pharmacie des animaux domestiques, ainsi que le contrôle et l’utilisation des produits d’origine animale, y compris les produits de la pêche.
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