Mobilité urbaine : L’ambassade des USA et une ONG encouragent les déplacements au travail à vélo

Encourager la mobilité urbaine à vélo en Côte d’Ivoire, notamment les déplacements pour le travail, est l’objectif visé par l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire.

L’institution a initié, en partenariat avec l’Ong My Dream for Africa fondée par le journaliste Andy Costa, « ‘’Bike to work’’ » ou « au boulot à vélo » dont le lancement a eu lieu, vendredi 24 mai 2019, devant son siège à Cocody- Riviera Golf.

L’évènement se veut un moyen de répondre aux besoins de santé de la population mais surtout aux enjeux écologiques face au réchauffement climatique.

« C’est bon pour la santé, pour le réchauffement climatique et pour l’environnement », s’est réjoui le chargé des affaires publiques de l’Ambassade.

Représentant le maire de Cocody, Mme N’zi a salué l’action et souhaité que l’on commence déjà à préparer la deuxième édition de sorte à mobiliser les populations pour un plus grand impact.

Même réaction de la part de Durand Gervais Emile, sous-directeur chargé de la vie fédérale au ministère des sports. Il a souhaité  la pérennisation de bike to work afin pour que l’on ait des Ivoiriens en bonne santé, « parce le sport est synonyme de santé ».

Andy Costa, président de My dream for Africa a expliqué qu’il veut promouvoir l’usage du vélo au quotidien. « Comme notre quotidien est à 70% d’aller au travail, nous avons lancé ‘’Bike to Work’’ ». I n’ignore la difficulté de rouler à vélo sur nos routes.

« Le danger, il est partout, pas seulement sur la route. Promouvoir le vélo n’est pas une mauvaise chose, parce que faire du vélo nous permet de lutter contre les maladies cardio-vasculaires et d’avoir une bonne mobilité », s’explique-t-il.

Dans ce sens, Andy Costa a invité l’Etat et la population à faire leur part.

« Via cette initiative, nous faisons notre part de responsabilité qui est de sensibiliser les populations à la notion de l’usage du vélo comme moyen de transport alternatif non polluant. L’Etat aussi a sa part de responsabilité en créant des pistes cyclables. L’Etat a déjà emboîté le pas à cette initiative. La preuve sur la promenade de Gd Bassam, nous avons 8 km cyclables et le projet de la baie de Cocody a prévu aussi des pistes cyclables. Comme on le dit en marketing, un produit répond à un besoin. si l’Etat ne sent pas le besoin de sa population à faire du vélo, l’Etat ne va pas investir dans les infrastructures liées au vélo, parce que ce n’est pas sa priorité… »,  a déclaré le fondateur de My dream for Africa.