La journée de vendredi a été marquée par plusieurs mouvements d'humeur de militaires mécontents de l'annonce faite la veille de l'abandon de leurs revendications. Le point sur la situation.
Après l’annonce jeudi à la télévision nationale du renoncement des mutins « à toute revendication financière », des soldats ont exprimé leur mécontentement, vendredi 12 mai, dans différentes villes du pays. Les autorités ont réagi en milieu de journée.
Le gouvernement joue la fermeté
Joint par téléphone à l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS) à laquelle participait notamment le président Alassane Ouattara, le ministre de la Défense, Alain-Richard Donwahi, a assuré que les décisions annoncées jeudi seraient appliquées. « Le gouvernement a choisi la fermeté. Il n’y a rien à négocier. L’ordre sera rétabli. Les forces de sécurité se déploieront pour libérer les emprises contrôlées par les soldats mécontents. Le nécessaire sera fait. 90% du territoire est sous contrôle, sauf quelques endroits autour de casernes à Abidjan. Nous sortons d’une réunion du Conseil de sécurité avec le chef de l’État. Et tout rentrera dans l’ordre », a-t-il déclaré.
« C’est terminé, il n’y aura plus de négociation. Tous les éléments égarés seront arrêtés et devront répondre de leurs actes devant la justice militaire », ajoutait une source de l’entourage présidentiel, assurant que seul un petit groupe de soldats était à l’origine des troubles de ce vendredi. ... suite de l'article sur Jeune Afrique
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