
Au lendemain des premiers dégâts, notamment le samedi, selon les explications du ministre Anne Désirée Ouloto, sur les inondations « Des espaces non constructibles ont été lotis, vendus et des habitations ont été construites. L'eau a du mal à rejoindre son lit naturel parce que les gens ne respectent pas les normes techniques. » A cette déclaration, le commun des citoyens pourrait rétorquer à notre ministre de l'Environnement qui sont les responsables du lotissement d’espaces non constructibles et où ils sont. Y-a-t-il vraiment des contrôles, comme nous le relevions plus haut? Que doit-on faire et qui ne l'est pas? Quelles sont les sanctions dans une situation pareille? Parce qu'il ne suffit pas de laisser faire et venir faire comme si on ne savait.
Le Directeur général de l'Office national de l'assainissement et drainage (Onad), après l'alerte de la Sodexam qui prédisait de fortes pluies, disait « L’an dernier, avec 30 % de taux de réalisation, les ouvrages visités ont permis de juguler les inondations dans la zone. S’il n’y a pas eu d’inondation l’année dernière, ce n’est pas cette année, avec 90 % de taux de réalisation des infrastructures de drainage qu’il y en aura ». Aujourd'hui, la pluie de ces derniers jours est venue lui donner une belle réplique sur la qualité desdits ouvrages. Comme on le constate, les faits sont bien là et qui viennent mettre à nu les travaux dont la réalisation a coûté des centaines de millions pour ne pas dire des milliards. On n'avait pas manqué de dire que "C'était la fin des travaux, avant la saison de pluies" comme barré à la Une du quotidien d'État. On se réjouissait de préciser que les emprunts d'eaux étaient libérés, des caniveaux construits, des bassins écrèteurs réalisés... après une visite sur les différents chantiers, effectuée par les ministres de l'Environnement et de l'Intérieur. La pluie est venue vérifier lesdits travaux et leur donner une note amère. Malheureusement, c'est les populations qui paient le lourd tribut de toutes ces incompétences et laxismes...
Rappelons que les pluies, cette année, ont déjà fait 17 morts à Anyama et 7 autres le jeudi 25 juin. Ce qui fait 24 décès enregistrés contre 18 en 2018
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