A ce jour, près de 50.000 fonctionnaires sont en attente de l’extension de l’indemnité de logement parce que le fonctionnaire a besoin d’être logé et cela est un droit et non une doléance, a indiqué le président de la Confédération des syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (COSYFOCI), Appolinaire Djédjé Tapé.
« Cette mesure d’extension de l’octroi d’une indemnité de logement à près de 50.000 fonctionnaires a été unanimement adoptée au cours des ateliers de Yamoussoukro parlant de la révision de l’avant-projet de loi portant révision du statut général de la fonction publique », a déclaré, samedi, M. Tapé, lors d’une conférence de presse animée au siège de l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UNTRACI), à Yopougon (Abidjan).
Pour le président du COSYFOCI, l’atelier de Yamoussoukro, à l’occasion de laquelle le Gouvernement, à travers ces représentants, a reconnu le droit à l’indemnité de logement à près de 50.000 victimes était « une démarche salutaire », mais le silence d’Abidjan inquiète les fonctionnaires aujourd’hui.
C’est pourquoi la COSYFOCI souhaite qu’un cadre réel de négociations soit ouvert le plus rapidement possible et que le Gouvernement mette à profit le mois de mars pour réellement informer les fonctionnaires qui sont en attente de l’extension de l’indemnité de logement.
« Faute de quoi, les fonctionnaires seront appelés à mener la démarche et la procédure normale pour revendiquer ce qui leur revient de droit », a prévenu Appolinaire Djédjé Tapé
Les fonctionnaires du secteur éducation, pour leur part, réclament depuis un certain moment la revalorisation de cette indemnité contributive au logement.
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