En effet, le Psndpe est un programme avec une approche multiphasique qui s’étendra sur une période de dix ans (2023-2033) et est financé à hauteur de 800 millions de dollars et s’exécutera en trois phases. Ce programme permettra de couvrir certains besoins clés, notamment le système de protection sociale à travers la couverture maladie universelle, le renforcement de la qualité des soins, la disponibilité des services nutritionnels de base et de développement de la petite enfance.
La phase 1 de ce programme dénommée « extension et innovation » part de 2023 à 2028, financée à 231,5 millions de dollars Usd grâce à un prêt de 200 millions de dollars Usd de l’Ida ; un don de 20 millions de dollars Usd via global financing facility (Gff) ; 5 millions de dollars provenant du partenariat d’apprentissage précoce (Pel) et de 6,5 millions de dollars Usd à travers le fonds mondial.
Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a salué l’engagement de la Banque mondiale au côté du gouvernement. Pour lui, le Psndpe basé sur l’approche programmatique multiphase vise à réduire la mortalité maternelle et le retard de croissance ; augmenter les résultats en matière de Développement de la petite enfance (Dpe) et améliorer la résilience du système face aux épidémies.
« Je suis heureux que ce soit un programme plutôt qu’un projet. Parce que grâce au programme nous avons la possibilité de voir loin et d’avoir une grande vision pour notre système de santé et la protection sociale », s’est réjoui Pierre Dimba, soulignant que ce programme décennal sera mis en œuvre en trois phases. Ainsi, le Psndpe 1 est fondamental pour poser les bases d’une transformation durable des pratiques et des politiques en matière de santé et de nutrition.
A l’en croire, ce programme peut être aussi exécuté en cinq ans. « Nous n’allons pas attendre 2033 pour baisser de moitié la mortalité maternelle. Je prends l’engagement au nom de la Côte d’Ivoire d’atteindre les Objectifs de développement durable (Odd) en 2030 », a promis le ministre Pierre Dimba.
Pour le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara, le Psndpe viendra consolider les acquis du spark santé relatif à l’enrôlement des indigents, à la prise en charges des agents d’accueil ainsi qu’à l’élargissement de la couverture maladie universelle. Pour lui, la transversalité des domaines de la Cmu exige des actions synergiques ainsi qu’une démarche multisectorielle organisée et ordonnée. « L’atteinte des objectifs de la Cmu ne saurait de cet fait être à la charge d’un seul département ministériel encore moins d’un seul secteur», a souligné Me Kamara.
Pour sa part, le directeur de cabinet adjoint, Bamba Vassoungbo, représentant le ministre des finances et du budget, Adama Coulibaly, a salué l’excellente collaboration entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale. « Nous n’avons aucun doute que nous parviendrons à impacter positivement le système de santé, à l’effet de la rendre encore plus performant et résilient », se convainc-t-il.
La directrice des opérations de la Banque mondiale, Mme Marie-Chantal Uwanyiligira a félicité le gouvernement ivoirien pour avoir accepté d’investir dans le capital humain, car aucun pays du monde n’a pu se développer sans un capital humain performant.
Le coordonnateur de l’Unité de coordination des projets santé-nutrition de la Banque mondiale, Konan Kouassi Clovis, a souligné que les résultats attendus de cette phase sont : relever le taux de fréquentation des services de santé par les assurer Cmu à jour de leur cotisation ; le nombre d’enfants 0 à 24 mois ayant bénéficié du suivi promotion de la croissance dans les francs.
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