Le salon d’honneur de l’Institut national polytechnique Houphouet-Boigny de Yamoussoukro (Inph-HB) a servi de cadre, à la réunion-bilan du Réseau d’excellence des sciences de l’ingénieur et de la francophonie (Rescif). Neuf pays ont pris part à ces assises de Yamoussoukro. « Se projeter dans l’avenir en réfléchissant sur les sujets phares, capables de renforcer davantage la visibilité de la formation des ingénieurs », était l’un des objectifs majeurs de cette rencontre internationale.
Le passage des fascicules à un autre type de support a été au centre des réunions. Il s’agissait pour les pays membres de Rescif de capitaliser les acquis de leur réseau commun et faire l’état des lieux des différents instituts. Le réseau qui contribue à favoriser l’employabilité dans un contexte professionnel très compétitif a parmi ses activités, réalisé des Moocs (Massive open online course), un mécanisme par lequel sont dispensés des cours à distance. Pour Koffi N’Guessan, directeur général de l’Inp-HB « l’un des volets qui constituent une relative faiblesse dans la formation des ingénieurs en Afrique subsaharienne est la recherche appliquée et l’innovation technologique. » Afin de corriger cette faiblesse, des pistes de solutions ont été également proposées par Koffi N’Guessan.
« Les écoles d’ingénieurs ont le devoir de cultiver l’audace en s’intéressant à cet aspect de la recherche. C’est-à-dire, l’innovation technologie. C’est à ce prix qu’une véritable révolution pourrait advenir dans les principaux secteurs d’activités notamment l’exploitation agricole et la transformation industrielle des produits. Il faut passer à la numérisation des enseignements pour permettre de diversifier les cours et de passer des fascicules à un autre type de support», a-t-il conclu. Prenant la parole, le professeur Yuri Changkatoti, chef de projet Programme-moocs pour l’Afrique et coordonateur du réseau Rescif, a affirmé ceci : « Il est temps que nous intégrons les Moocs dans nos enseignements. La science doit être au service de la société. Nous avons beaucoup à apprendre en commun. Le partenariat Nord-Sud doit être bénéfique pour nos Instituts. »
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