L’un des objectifs de cet atelier est de permettre aux participants de se familiariser avec la question des déplacements internes, la Convention de l’Union africaine sur la protection et de l’assistance aux personnes déplacées en Afrique (Convention de Kampala) adoptée en 2009 et mise en vigueur en 2012, afin de décrire les solutions durables pour juguler le déplacement interne.
A cette occasion, Sébastien Apatita, administrateur principal de la protection internationale au HCR, et Djeket S. Minata, coordinatrice adjointe du Saara, ont montré l’urgence pour la Côte d’Ivoire, face aux conséquences des déplacements internes, de transposer dans la législation ivoirienne les dispositions de la Convention de Kampala qu’elle a ratifiée en 2013.
« L’une des dispositions de cette convention prévoit que tout pays qui l’a ratifiée puisse transposer dans son arsenal juridique les dispositions de cette convention. C’est un processus. Le texte a été ratifié, il reste l’autre étape, c’est-à-dire l’incorporation des dispositions de la Convention de Kampala dans la nomenclature juridique de la Côte d’Ivoire », a fait Sébastien Apatita du HCR.
Mme Djeket a relevé la nécessité pour l’Etat ivoirien d’adopter une loi sur la situation des déplacés internes et pour cela a relevé les conséquences des crises internes de 2002 et 2011 qui, selon elle, ont fait 700 mille déplacés internes aujourd’hui. Les deux intervenants ont exposé les violations de droit de l’Homme dont sont victimes les déplacés internes.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article