Ils n’ont pas trouvé satisfaction auprès de la mairie après un récent arrêt de travail. Les taxis communaux(Wôrô-Wôrô) de Cocody, commune résidentielle et présidentielle, récidivent alors avec une grève ce lundi 21 novembre 2016 jour de forte affluence. La reprise du travail dans plusieurs secteurs est fortement affectée. Les usagers, potentiels passagers sont mécontents.
« Cette situation commence à souler » s’exclame une dame qui accompagne sa fille dans un centre hospitalier à Cocody St jean. Et d’ajouter, « ils nous prennent toujours au dépourvu, pour exprimer leurs colères intestines et interprofessionnelles ». Effectivement, le mois d’avant une grève a été constatée par les populations et les motifs avancés par les transporteurs restent les mêmes. Les taxes « imposées » par les syndicats sur les différentes lignes sont refusées par les chauffeurs de taxi communaux (appelés aussi les jaune-jaune).
Ces billets varient de 800f à 1500f selon plusieurs témoignages de conducteurs de Wôrô-wôrô. Hormis, cette dépense il y a d’autres frais additionnels, tels que l’entretien de la gare, le prix du chargement du véhicules… Il y a quelques mois, le maire de Cocody avait pris l’initiative d’interdire les syndicats encaisseurs dans ladite commune. C’était suite à de violentes bagarres répétées qui ont même fait des blessés. Cette décision est éprouvée depuis quelques temps et ce sont les usagers passagers qui en subissent les conséquences.
Par ailleurs dans le district d’Abidjan, la précarité du secteur des transports en commun est depuis belle lurette un secret de Polichinelle. La bataille est rude. Les efforts effectués pour développer le réseau routier de la capitale sont réduits à néant par la pagaille qui gangrène le secteur des transports.
Le début de cette semaine enregistre pour l’heure deux grèves des transporteurs sur la capitale économique. Pendant que, les minicars Gbaka de Yopougon marquent un arrêt de travail à cause des taxes des syndicats, a Cocody ce sont les taxis communaux qui protestent pour les mêmes raisons.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article