L’Organisation internationale du travail (OIT) a initié jeudi 11 avril 2024 à Abidjan-Cocody un atelier en vue de valider le répertoire des emplois et métiers verts en Côte d’Ivoire.
Ce répertoire, initiative de la Direction générale de l’emploi appuyé par l’OIT s’inscrit dans le cadre du projet » La Dimension sociale de la transition écologique ». Il vise à améliorer l’environnement des affaires pour accroître les investissements et valoriser les ressources humaines.
Cet outil permettra de fournir aux acteurs du monde l’emploi et de la formation une base de données des métiers et emplois verts disponibles disponibles dans le pays et plus spécifiquement d’identifier et répertorier les métiers et emplois qui contribuent de manière significative au développement durable et à la préservation de l’environnement en Côte d’Ivoire.
Le coordonnateur du projet sur la Dimension sociale de la transition écologique, Koffi Marcos, intervenant au nom de la directrice pays de l’OIT a indiqué que ce projet, financé par le gouvernement français, permettra de consolider le travail en cours en Côte d’Ivoire dans le domaine de la promotion des Emplois verts.
Selon lui, il favorisera le développement d’un plan national pour la transition juste grâce au développement des capacités des experts nationaux en analyse des impacts des politiques climatiques sur l’emploi, le développement de modèle d’analyse quantitative. Ce qui permettra de faire de l’aide à la décision aux décideurs politiques et la mise en place de mécanismes de dialogue social sur la transition juste.
Il a souhaité voir tous les acteurs de développement, y compris les partenaires techniques et financiers, s’approprier cet outil de décisions et d’orientation pour un développement économique inclusif et durable en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.
« La Dimension sociale de la transition écologique » qui est le premier projet de de l’Initiative » Action climatique pour l’emploi » prend en compte trois bénéficiaires à savoir, la Côte d’Ivoire, le Nigéria et le Sénégal et des es partages de connaissances se feront avec l’Algérie, le Ghana, le Maroc et le Niger.
Il porte sur trois axes principaux dont le renforcement des structures institutionnelles du dialogue social, l’ancrage et renforcement des capacités de recherche, et de développement de modèles économiques intégrés pour l’évaluation des politiques ainsi que le soutien à la formulation et mise en œuvre des politiques basées sur le dialogue social inclusif et modèles d’analyse intégrés.
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