L’infection du Vih-Sida n’est plus une fatalité. Les croyances de l’opinion sur cette maladie ne sont pas toujours fondées. La pathologie est, de nos jours, comme toutes les autres maladies. Elle semble même moins effrayante que le cancer, dont le taux de décès est aujourd’hui plus élevé. Le malade du Sida, qui prend toutes les dispositions requises, et qui suis assidument son traitement d’antirétroviraux, n’en mourra pas. Parce qu’il aura supprimé sa charge virale.
C’est l’enseignement principal qui ressort de la thèse de doctorat en Sociologie des organisations soutenue, le vendredi 1er mars 2024, par N’Gouandi Epezagne à l’Université de l’alliance chrétienne d’Abidjan (Uaca) Cocody. L’impétrant a travaillé sur le sujet : « Entraves à la suppression de la charge virale des personnes vivant avec le Vih : entre recommandations officielles et pratiques sociales dans la région des Grands ponts (Côte d’Ivoire ».
N’Gouandi Epezagne a, au terme de son exposé, convaincu le jury présidé par Méliane Ebagnitché N’Dhatz Fofana, qui lui a décerné la mention ‘‘Très honorable’’. Le nouveau docteur en sociologie des organisations et gouvernance, spécialité : Santé communautaire et développement holistique, a, par ailleurs, invité les populations à tourner le dos aux pesanteurs sociales, tendant à stigmatiser les porteurs du Vih et à déconseiller, sur la base de considérations religieuses ou traditionnelles, la prise d’antirétroviraux. Il a assuré qu’une personne, qui a une charge virale zéro, est supposée ne pas être contagieuse. Et qu’une femme dans le même état peut mettre un enfant sain au monde.
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