Depuis la nuit du jeudi 12 juillet 2018, les populations du Sanwi font face à une importante crue des eaux du fleuve ‘’Bia’’ qui est sorti de son lit.
Relativement à la prise en charge des personnes sinistrées, les services du député d’Aboisso-commune se sont mobilisés pour apporter des vivres et non vivres sur les deux sites de l’Epp T.P et Viacel. Le préfet de région et le maire ont également apporté leur soutien. Des listes ont été établies. Du coup, lorsqu’il s’est agi de faire des dons, de nombreux vrais sinistrés se plaignaient de personnes pas touchées par les inondations qui venaient s’inscrire. On s’est aussi retrouvé avec plusieurs listes dont celle de la croix rouge de sorte qu’il était difficile, pour le nombre limité de biens à distribuer, de faire le partage. Selon une source introduite, au final, les listes ont été passées au scanner. De sorte que les faux sinistrés ont été démasqués et retirés du lot des vrais bénéficiaires des dons du gouvernement, des ministres Aka Aouélé, Marcel Amon Tanoh et de Hien Sié, maire d’Adiaké.
Remise de dons aux victimes des inondations/ Dominique Ouattara assiste à une cacophonie à la Riviera Palmeraie
Rappelons que deux personnes sont décédées, l’une dans le village de Biaka et l’autre devant un hôtel au carrefour ‘’Konankan’’ d’Aboisso, lors des inondations. Si l’on n’a pas suffisamment d’informations sur les circonstances du décès du pêcheur Assémien Hervé de Biaka, il y en a par contre sur le couturier. Deux jeunes piroguiers rapportent que le drame survenu, le vendredi 13 juillet, est dû au fait que les quartiers ‘’Konankan’’ et ‘’Bois Blanc’’ étant coupés du reste de la commune, le ‘’Toklo’’ qui n’a pas voulu payer 200 francs Cfa pour la traversée s’est engagé à pied, dans la gigantesque mare d’eau qui s’est formée à la suite de l’inondation. Ce n’est que le lendemain, selon ce qu’on apprend, que le corps méconnaissable du couturier a été retrouvé sur une rive, en bordure d’un autre hôtel.
A noter que les quartiers Commerce et T.P ont manqué de peu d’être totalement engloutis. Les caniveaux et autre ruisseaux de la ville ont été les canaux de déversement des eaux du fleuve. Par lesquels plusieurs endroits ont été touchés. Pratiquement toutes les nuits, lorsqu’on doit ouvrir les vannes des barrages hydro-électriques d’Ayamé, les populations du centre-ville font le pied de grue, aux fins de parer à toute éventualité, chaque fois que l’alerte est donnée par le comité de veille mis sur pied par la préfecture. A entendre de nombreux observateurs, le curage des caniveaux de la ville, une semaine avant le drame, a permis une circulation fluide des eaux. De sorte qu’on a pu éviter un engorgement fatal dans les ruelles de la commune.
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