Afin de lutter efficacement contre la mortalité infantile, la Jeune chambre internationale section d’Aboisso organise depuis deux ans le concours du plus beau bébé du département. L’édition 2017 a eu lieu samedi dernier, à l’Institut de formation et d’éducation féminine (Ifef) d’Aboisso, en présence des autorités politiques, administratives et de nombreuses mamans venues du département pour la circonstance.
Sur les 66 bébés en compétition, Abou Ange Bessiaké, 4 mois avec 5 consultations régulières et 12 pesées, a été classé 1er avec une moyenne de 14 sur 20. Kadja Jean Christ, 3 mois, a été 2ème, avec 13 sur 20, après avoir accompli 5 consultations et 12 pesées. Le 3ème est Kouassi Kouadio Archange avec 13 sur 20, également avec 6 pesées et 5 consultations. Selon Justine Taye Esther, président exécutif de l’exercice 2017, c’est un projet qui vise à sensibiliser les mères sur l’importance des consultations prénatales et postnatales puis à récompenser les bébés à jour de leurs pesées et vaccinations. « La beauté étant subjective, nous pouvons nous poser la question de savoir qu’est-ce qu’un beau bébé ? Pour nous, c’est celui qui remplit les critères suivants : un bébé dont la mère a suivi toutes les étapes de la consultation prénatale. Un bébé qui est à jour de ses pesées et vaccinations. Un bébé dont la mère a suivi ses consultations post-natales.
Un bébé bien entretenu et agréable à voir », a-t-elle précisé. Pour La marraine, Diomandé Kani, célébrer le plus beau bébé, c’est sensibiliser les mamans à fréquenter davantage les centres de santé. Au nom du ministre de la Santé, la directrice des soins infirmiers et maternels, Claudine Nébout Django a salué l’initiative de la Jeune chambre internationale, section d’Aboisso. A l’entendre, les consultations prénatales permettent le dépistage et la prise en charge des malades et également la préparation à l’accouchement et aux complications. Elle a enfin expliqué le système de mentorat qui consiste à demander aux anciennes sages-femmes, surtout celles à la retraite mais très expérimentées, à accompagner et à encadrer les sages-femmes moins expérimentées. Tout ceci pour une meilleure prise en charge de la santé du couple mère-enfant. Bien que perdantes, toutes les candidates malheureuses sont reparties les bras chargés de présents.
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