
Un sit-in à été organisé devant le siège du Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA) à Abidjan-cocody par des artistes ivoiriens. Annoncée à grande pompe, les mélomanes ivoiriens étaient loin de s'imaginer que ce ne serait qu'une poignée d'artistes qui allaient prendre part au sit-in de Fadal Dey et ses amis.
En effet, cette sortie est sans doute la sortie de trop selon certains sociétaires. «Les artistes qui veulent, contre toutes les procédures légales, la tête de la Directrice générale du Burida, Irène Vieira, sont allés trop loin. Nous assistons depuis bientôt neuf mois à l’instauration du désordre dans notre maison commune», D'ajouter « Nous soupçonnons Fadal Dey et ses amis de vouloir anéantir tous les efforts du Burida et du gouvernement ivoirien pour assurer la bonne répartition des droits d’auteur dans le pays. Car, depuis l’éclatement de la crise, la patronne du Burida, le ministère de la Culture et de la Francophonie et toutes les autres parties prenantes dans cette crise essayent de jouer la carte de l’apaisement et de la transparence. Cela afin de situer les responsabilités» Poursuivant, notre source a indiqué qu'un audit a été fait pour situer les responsabilités.
«Un audit piloté par l'Inspection Général d'Etat a été lancé. Chaque partie à une idée du rapport provisoire du cabinet d'audit. «(…) Ce rapport a été transmis au Burida le vendredi 03 mai dernier. Ce rapport était très attendu de part et d'autre. Mais depuis ce même vendredi 03 mai 2019, comme par enchantement, les commanditaires de cet audit ont lancé un préavis de sit-in à compter du 14 mai 2019 jusqu'à ce que la directrice quitte le Burida.
Pourquoi ce revirement de situation? Les résultats de l'audit n'ont-ils plus d'importance? Quelles sont les preuves de la mauvaise gestion de la DG depuis tout ce temps? Les frondeurs n'ont-ils plus confiance aux institutions de la république auprès desquelles leur requête a été déposée, notamment l'Inspection Général d'Etat et la primature?», s’interroge-t-il. En tout cas du côté des artistes de Côte d’Ivoire, on ne veut plus permettre aux frondeurs de continuer à perturber la bonne marche du Burida.
Ils ne comprennent surtout pas pourquoi Fadal Dey et ses amis ont fait dépenser 53 millions de francs pris sur les frais de gestion et non sur les droits d'auteur à reverser aux artistes pour un audit et refuser d'attendre le verdict des travaux du cabinet ?
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