La situation qui prévaut actuellement à Béoumi n’est guère reluisante. Les affrontements entre les communautés Baoulé et Malinké ont fait 3 morts, selon Djedj Mel, le préfet du département Béoumi qui a décrété un couvre-feu, ce jeudi 16 mai 2019, à 18h. Victimes collatérales de ces affrontements, les transporteurs de Bouaké sont entrés actions en brûlant des pneus entre la préfecture et la Cathédrale.
L’armée ivoirienne est en train de faire mouvement vers Béoumi qui est depuis le mercredi 15 mai 2019, le théâtre des affrontements entre les communautés Baoulé et Malinké, suite à un accrochage entre deux transporteurs desdites communautés. Aux environs de 16h, au moment où Linfodrome entrait en contact avec ses sources sur place, le calme n’était pas encore revenu puisque les rumeurs ont contribué à attiser les rancœurs.
Conscient de la situation, le préfet du département de Béoumi, Djedj Mel, a tenu une réunion de crise, en sa résidence, de 11h à 13h30, avec les deux communautés en conflit, pour leur demander de trouver une solution à la situation qui prévaut. Séance tenante, il leur a proposé de constituer des comités mixtes pour aller calmer leurs différentes communautés. « C’est ce qui est fait actuellement, mais de manière isolée, la situation n’est pas encore calme. Chacune des communautés ayant ses différentes informations »
Au moment où nos informateurs quittaient le préfet, il leur annoncé 3 décès et une quarantaine de blessés, consécutifs à ces affrontements. Par ailleurs, le préfet décrète un couvre-feu ce jeudi 16 mai 2019, à 18h.
Les mêmes sources ont fait savoir que l’armée ivoirienne est en route pour Béoumi.
1 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2019 (17:10 PM) Le gouvernement wataRat est le premier responsable de la fracture sociale en Côte d'Ivoire. Depuis qu'il (wataRat) a mis les pieds dans ce pays, plus rien ne va. Des premiers vrais troubles de l’histoire de la Cote d’Ivoire dans les années 90 sous wataRat premier ministre, qui ont conduits Gbagbo et sa famille en prison, à l'attaque rebelle sans précédent de 2002, jusqu’à l’avènement du génocide Wê en 2011, les ivoiriens n’ont vécus que dans la peur et la terreur. Nous autres ivoiriens, étant un peuple foncièrement bon et accueillant, nos ennemis (la plupart jaloux de notre hospitalité) ont profité de cette naïveté pour nous frapper. En tout cas leur plan commun pour la destruction de la nation ivoirienne marche bien.Participer à la Discussion
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