Al Moustapha est dans de sales draps en ce moment. L’homme d’affaires s’est rendu coupable d’un délit de fraude sur l’électricité portant sur plusieurs millions F Cfa. Arrêté, il devra s’acquitter rapidement de toutes ses factures accumulées sans paiement au risque de se voir déférer et purger une peine pénale.
Hommes d’affaires, homme de showbiz, patron d’une importante société de transit et président d’un mouvement politique, Al Moustapha a été pris la main dans le sac pour fraude sur électricité. Au cours d’une opération de contrôle menée dans son quartier par des agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), ceux-ci à leur grande surprise tombent sur un compteur électrique « truqué ». Ces agents surpris, vu l’imposante bâtisse dans laquelle ils découvrent ce compteur veulent mieux comprendre.
Jusque-là, ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire. Leur surprise sera encore plus grande lorsqu’ils découvrent que le maître des lieux est le très célèbre Al Moustapha. Devant l’expertise indiscutable faite par les agents de la compagnie d’électricité, le maître des lieux, nous informe l’un de leurs responsables qui a préféré garder l’anonymat, passe aux aveux.
Dès lors, les deux parties entament une discussion à laquelle est associée la direction de la compagnie. Pour réparer le tort et le préjudice financier subis par l’entreprise, les deux parties conviennent d’abord d’un règlement à l’amiable. Al Moustapha devra payer séance tenante le total des factures dues à cette fraude. Lesquelles factures, insiste notre source s’élèverait à plusieurs millions F Cfa. S’il ne le fait pas dans les délais, renchérit ce responsable, il se verra déferrer.
« Il y a eu un délit de fraude au cours d’une opération de contrôle. Nous avons découvert que son compteur électrique n’était pas en conformité. Dans ce genre de cas on donne une facture de redressement au client et c’est ce qui a été fait dans le cas de Al Moustapha. Ils sont entrain de trouver les voies et moyens pour ne pas que l’affaire aille beaucoup plus loin. Et je puis vous rassurer que pour le moment, il n’est pas tenu dans un commissariat encore moins déferré », a confié à Linfodrome un responsable de la CIE.
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