Le directeur exécutif d’Amnesty Côte d’Ivoire, Kokou Hervé Delmas a salué l’évolution des textes de défense des droits de l’homme dans le pays tout en soulignant que « le défi majeur reste leur l’application », lors de la présentation du rapport de l’année 2023, mercredi 24 avril 2024 à Abidjan.
Selon M. Kokou, les citoyens ivoiriens doivent avoir la liberté de s’exprimer, de protester et de manifester sans inquiétude.
Cet exercice de Amnesty international qui a lieu chaque année, dans 155 pays, a consisté à recenser les violations des droits humains. Et à travers ce compte rendu, l’organisation fait des recommandations aux gouvernants, en vue de garantir le respect de ces droits.
L’analyse mondiale d’Amnesty met l’accent sur les préoccupations des tendances telles que l’utilisation des civils, lors des conflits armés, les réactions incitant la haine, les effets des crises économiques, le changement climatique et les dégradations de l’environnement sur les populations démunies, et les menaces liées aux technologies.
Le mépris de la loi, la discrimination et l’impunité dans les conflits ont été favorisés par l’utilisation des technologies qui sont utilisées comme armes par des acteurs militaires, politiques et du monde de l’entreprise.
Créée en 1961, Amnesty international est une organisation mondiale à but non lucratif qui œuvre pour le respect, la défense et la promotion des droits humains. Elle est une association indépendante de toute tendance politique, de tout intérêt économique ou croyance religieuse.
Avec plus de sept millions de membres et sympathisants représentés dans plus de 150 pays et territoires dans toutes les régions du monde, Amnesty International est présente en Côte d’Ivoire depuis 1979. Cette section partage la vision et la mission du mouvement mondial.
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