L’enlèvement et l’assassinat du petit Traoré Aboubacar Sidick, affectueusement appelé « Bouba » continue de susciter l’indignation en Côte d’Ivoire. Le mouvement « les mamans indignées » n’est pas en reste. Hier, à Williasmville Honorine Assoa, présidente nationale des « mamans indignées » et quelques femmes de son bureau sont allées exprimer leur compassion à la famille et profiter par la même occasion présenter les condoléances à la famille éplorée.
« L’assassinat de Bouba nous révolte. Nous sommes indignées. Cet acte est ignoble et injustifié. Nous sommes venues pour pleurer avec vous et vous assurer que justice sera rendue », a fait savoir Honorine Assoa tout en interpellant la justice ivoirienne et les autorités de ce pays à tout mettre en œuvre pour démanteler le réseau et sanctionner les auteurs. « L’assassin doit payer le lourd tribut de cet acte. Il ne doit plus sortir de la prison. La justice doit frapper fort et très fort », a-t-elle indiqué avec les larmes aux yeux. Les mamans indignées ont apporté un soutien financier à la famille éplorée et ont promis de revenir plus tard.
Pour rappel, c’est le samedi 24 février dernier que ce môme de 4 ans a été égorgé et enterré derrière le CHU de Angré, après avoir été vidé de son sang, par un bijoutier de son quartier qu’il appelait affectueusement « tonton ».
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