En effet, à tous les carrefours où les "gbakas" marquent un arrêt pour prendre des passagers, sont postés deux ou trois agents de la police municipale. Ces agents mandatés par le comité local de lutte contre le Covid-19 de Bingerville, montent dans le véhicule, avec une vendeuse de cache-nez. Et les passagers qui n’en ont pas, sont obligés d’en acheter pour le porter où il leur demande de descendre carrément du véhicule.
Une démarche qui a gagné l’assentiment des chauffeurs et apprentis qui, pour certains, demandent à toute personne voulant monter dans leur véhicule, de se procurer un cache-nez. « La démarche des agents de la police municipale est très louable parce que cela nous évite beaucoup de désagréments. Arrivé au carrefour syndicat, le véhicule est contrôlé par des syndicats. Et s’il y a quelqu’un qui n’a pas de cache-nez, on l’oblige à en acheter. Si ce dernier n’a pas d’argent, les syndicats lui intiment l’ordre de descendre », a expliqué Hamed Coulibaly, apprenti de "gbaka".
Traoré Abdramane, agent de la police municipale en poste au carrefour Bandji, a expliqué que cette action est une directive du conseil municipal qui veille strictement à son application sur tout le territoire de Bingerville. « Le député-maire et son conseil tiennent au respect des mesures édictées par le gouvernement sur son territoire. Et nous, agent municipaux, veillons à leur application car cela y va de notre vie à tous », a-t-il mentionné.
A l’en croire, tout se passe bien sur le terrain car les chauffeurs et apprentis se sont impliqués dans la sensibilisation de leurs passagers. « Il y a des chauffeurs et apprentis qui exigent le cache-nez à toute personne qui veut monter dans leur véhicule. Et nous saluons leur implication », s’est-il réjoui.
A noter que dans cette lutte, à l’entrée de Bingerville, au niveau de la cité Feh Kessé, des agents de la police nationale veillent à l’application des mesures dans le transport en commun, notamment la limitation du nombre de passagers dans le véhicule et le port de cache-nez obligatoire à tous les occupants du véhicule. Une chose appréciée par des citoyens.
« Je suis très heureux que nos forces de l’ordre se mettent dans la lutte pour l’application des mesures barrières dans le transport », s’est félicité Kakou Adolphe. Qui plaide pour que la police soit à tous les carrefours pour qu’en route, toute personne qui ne porte pas de cache-nez soit sanctionnée. Car personne, selon lui, ne doit défier les autorités par le non-respect des décrets pris pour le bien-être de la population ivoirienne. Surtout dans cette période où la maladie à coronavirus tue.
A l’en croire, tout se passe bien sur le terrain car les chauffeurs et apprentis se sont impliqués dans la sensibilisation de leurs passagers. « Il y a des chauffeurs et apprentis qui exigent le cache-nez à toute personne qui veut monter dans leur véhicule. Et nous saluons leur implication », s’est-il réjoui.
A noter que dans cette lutte, à l’entrée de Bingerville, au niveau de la cité Feh Kessé, des agents de la police nationale veillent à l’application des mesures dans le transport en commun, notamment la limitation du nombre de passagers dans le véhicule et le port de cache-nez obligatoire à tous les occupants du véhicule. Une chose appréciée par des citoyens.
« Je suis très heureux que nos forces de l’ordre se mettent dans la lutte pour l’application des mesures barrières dans le transport », s’est félicité Kakou Adolphe. Qui plaide pour que la police soit à tous les carrefours pour qu’en route, toute personne qui ne porte pas de cache-nez soit sanctionnée. Car personne, selon lui, ne doit défier les autorités par le non-respect des décrets pris pour le bien-être de la population ivoirienne. Surtout dans cette période où la maladie à coronavirus tue.
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