La promotion de l’accès aux latrines et aux emplois à Bouaké et à Katiola à travers la réutilisation des boues et des urines (Pater) a fait l’objet d’un atelier lors de la 3è réunion de pilotage du projet qui s’est déroulé, récemment, dans un réceptif hôtelier de Bouaké. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet initié par Care international, il est prévu le recrutement d’un consultant pour la maîtrise d’œuvre.
Ce consultant assurera la mission pour les études, la formation, le contrôle des travaux et le suivi-accompagnement du projet dans les villes de Bouaké et de Katiola. Au cours de cette 3è réunion, ce consultant a été présenté et son plan de travail a été validé par le comité de pilotage du projet.
Approché, Pr. Yapo Ossey Bernard, sous-directeur au Centre ivoirien anti-pollution (Ciapol) représentant le ministère de l’environnement, dira que c’est un nouveau mode d’assainissement qui sera introduit dans les villes de Bouaké et de Katiola, les deux villes pilotes.
Selon l’expert, « ce mode d’assainissement consiste à bien gérer les boues de vidange, c'est-à-dire tous les résidus de nos ménages issus de nos toilettes. Malheureusement, ces résidus enlevés de ces fosses septiques et déversés dans l’environnement sans aucun traitement, peuvent contribuer à la dégradation de nos milieux de vie par la prolifération de bactéries qui vont provoquer des maladies, notamment la diarrhée…», a-t-il expliqué.
Le programme qui est proposé, a-t-il dit, va contribuer à une meilleure gestion de ces sous-produits de l’assainissement par leur valorisation et leur donner une valeur ajoutée en les traitant pour que ces produits puissent servir soit à l’agriculture, à planter le gazon ou même à entretenir les jardins, etc.
« C’est de l’engrais biologique. C'est-à-dire qu’il va permettre de transformer ces produits en sous-produits actifs », a-t-il précisé. Mais au-delà, a-t-il noté, ce sera une source d’emplois pour les jeunes qui seront formés pour mener ces activités.
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