Le dernier cas qui a fait débordé le vase est bien l’occupation illégale de l’ilot 173 à Abobo Baoulé extension 2 initialement prévue pour la construction d’un collège de base 4.
C’est pourquoi, le conseil municipal lors d'une conférence de presse co-animée le lundi 13 mai 2024, à la salle de la municipalité par le 2e adjoint au maire, Koné Siaka ; le directeur des services techniques de la mairie, Allou Désiré ; le secrétaire général de la direction régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation d’Abidjan 4 (Drena-A4), Fanny Lanciné et le secrétaire général de la mairie, Como Fidel, a décidé de libérer toutes les réserves administratives illégalement occupées.
En effet, la mairie d’Abobo a été approchée par le ministère de l’Education nationale et de l'Alphabétisation pour lui trouver un site pour la construction d’un collège de base 4, et ce projet est dénommé "Projet de construction de collèges et lycées à Abidjan, et piloté par le Bnetd".
« Nous avons parcouru nos plans de lotissement et nous avons identifié deux sites dont l’un à N’dotré et l’autre à Abobo Baoulé extension 2. Nous nous sommes approchés du Bnetd qui a choisi le site d’Abobo Baoulé parce que dans cette zone il n’y a pas de collège public », a expliqué Allou Désiré.
Après la reconnaissance du site, les squatteurs qui s’y trouvaient ont reçu des mises en demeure pour le libérer afin que le projet se fasse.
A l'en croire, à la suite du départ des squatteurs, le site a été présenté à l’entreprise devant conduire les travaux. Malheureusement contre toute attente, l’église méthodiste unie Bethel d’Abobo a présenté un Acd, disant que cette parcelle leur appartenait, ce qui risque de mettre à mal la construction de l’établissement.
Pour le secrétaire général de la mairie, aucun document n’atteste que cette parcelle a été attribuée à quelqu’un. « Même si la procédure est régulière, pour cause d’utilité publique, l’Etat peut récupérer cet espace », a-t-il précisé.
Quant au secrétaire général de la Drena-A4, il a réitéré l’urgence de la construction de cet établissement. Car au niveau de la commune d’Abobo, l’on dénombre 40 écoles maternelles publiques contre 120 maternelles privées. Pour le primaire, il y a 162 écoles publiques contre 363 écoles privées. Au niveau du secondaire, il y a seulement six établissements publics contre 150 établissements privés.
Face à cette situation, Koné Siaka, 2eadjoint au maire, a indiqué que le Conseil municipal envisage de régler le problème des infrastructures dans la commune.
« Nous avons déjà perdu beaucoup d’infrastructures scolaires et de formation professionnelle. Si vous vous souvenez, le roi Mohamed VI dans ses premières rencontres à la sortie de la crise, a offert un centre de formation professionnelle à Abobo. Le site identifié étant à Anokoua près de celui de l’Onuci, mais pour les mêmes problèmes Abobo n’a pu bénéficier de cet établissement qui devrait aider la municipalité à orienter tous ses jeunes vers la formation professionnelle », a déploré le collaborateur de Kandia Camara, indiquant que le lycée professionnel qui est pratiquement terminé est à Ebimpé par manque de place à Abobo.
« Si un site est identifié comme étant un site affecté à un établissement, à une infrastructure publique et qu’il est occupé, le conseil se donne les moyens de déguerpir les occupants », a conclu Koné Siaka.
C’est pourquoi, le conseil municipal lors d'une conférence de presse co-animée le lundi 13 mai 2024, à la salle de la municipalité par le 2e adjoint au maire, Koné Siaka ; le directeur des services techniques de la mairie, Allou Désiré ; le secrétaire général de la direction régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation d’Abidjan 4 (Drena-A4), Fanny Lanciné et le secrétaire général de la mairie, Como Fidel, a décidé de libérer toutes les réserves administratives illégalement occupées.
En effet, la mairie d’Abobo a été approchée par le ministère de l’Education nationale et de l'Alphabétisation pour lui trouver un site pour la construction d’un collège de base 4, et ce projet est dénommé "Projet de construction de collèges et lycées à Abidjan, et piloté par le Bnetd".
« Nous avons parcouru nos plans de lotissement et nous avons identifié deux sites dont l’un à N’dotré et l’autre à Abobo Baoulé extension 2. Nous nous sommes approchés du Bnetd qui a choisi le site d’Abobo Baoulé parce que dans cette zone il n’y a pas de collège public », a expliqué Allou Désiré.
Après la reconnaissance du site, les squatteurs qui s’y trouvaient ont reçu des mises en demeure pour le libérer afin que le projet se fasse.
A l'en croire, à la suite du départ des squatteurs, le site a été présenté à l’entreprise devant conduire les travaux. Malheureusement contre toute attente, l’église méthodiste unie Bethel d’Abobo a présenté un Acd, disant que cette parcelle leur appartenait, ce qui risque de mettre à mal la construction de l’établissement.
Pour le secrétaire général de la mairie, aucun document n’atteste que cette parcelle a été attribuée à quelqu’un. « Même si la procédure est régulière, pour cause d’utilité publique, l’Etat peut récupérer cet espace », a-t-il précisé.
Quant au secrétaire général de la Drena-A4, il a réitéré l’urgence de la construction de cet établissement. Car au niveau de la commune d’Abobo, l’on dénombre 40 écoles maternelles publiques contre 120 maternelles privées. Pour le primaire, il y a 162 écoles publiques contre 363 écoles privées. Au niveau du secondaire, il y a seulement six établissements publics contre 150 établissements privés.
Face à cette situation, Koné Siaka, 2eadjoint au maire, a indiqué que le Conseil municipal envisage de régler le problème des infrastructures dans la commune.
« Nous avons déjà perdu beaucoup d’infrastructures scolaires et de formation professionnelle. Si vous vous souvenez, le roi Mohamed VI dans ses premières rencontres à la sortie de la crise, a offert un centre de formation professionnelle à Abobo. Le site identifié étant à Anokoua près de celui de l’Onuci, mais pour les mêmes problèmes Abobo n’a pu bénéficier de cet établissement qui devrait aider la municipalité à orienter tous ses jeunes vers la formation professionnelle », a déploré le collaborateur de Kandia Camara, indiquant que le lycée professionnel qui est pratiquement terminé est à Ebimpé par manque de place à Abobo.
« Si un site est identifié comme étant un site affecté à un établissement, à une infrastructure publique et qu’il est occupé, le conseil se donne les moyens de déguerpir les occupants », a conclu Koné Siaka.
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