L’Amicale des femmes fonctionnaires et épouses de fonctionnaires de Kouto (AFFEFK) invite les populations du département et surtout les victimes à dénoncer les cas de violences basées sur le genre (VBG).
Cet appel a été lancé samedi 2 mars 2024, à la salle de mariages de la mairie de Kouto, lors d’une conférence de sensibilisation animée par le directeur du centre social de Kouto, Agbissi Ange.
« Chaque fois que vous êtes témoins de ces violences, dénoncez-les. Ne restez pas silencieuses, ne soyez pas complices. Signalez-les aux leaders communautaires, aux autorités administratives, au centre social, ou via les numéros verts 800 ou 1380 », a conseillé M. Agbiss, aux membres des différentes associations féminines.
Ces violences peuvent inclure le viol, le mariage forcé, les mutilations génitales, les agressions physiques et sexuelles, le contrôle des ressources et les abus émotionnels.
Le conférencier a également souligné les conséquences tragiques pouvant mener à la mort et a rappelé que ces actes sont passibles de peines d’emprisonnement.
Dans la même veine, le point focal VBG du commissariat de police de Kouto, le capitaine Agnekpa Okobé Olivier, a encouragé les victimes et les témoins à surmonter la peur et à favoriser la communication avec les personnes ressources dans la lutte contre ce fléau social. « Il faut des exemples concrets pour provoquer le changement ».
La conférence s’est déroulée en présence du sous-préfet central de Kouto, Coulibaly Sékou Alpha.
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