La Direction Régionale de la femme, de la famille et de l’enfant du Tchologo, a organisé jeudi 25 juillet à Ferkessédougou, une formation intensive pour des membres du groupe sectoriel protection enfant en urgence du Tchologo (GSPEUT) a appris l’AIP auprès du bureau de l’Unicef à Korhogo.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts visant à mobiliser les organismes internationaux, nationaux et gouvernementaux au niveau régional afin d’assurer une meilleure préparation aux urgences, apporter une réponse adéquate, et renforcer le système de protection de l’enfant pour promouvoir le relèvement et la résilience.
La formation, qui a rassemblé divers acteurs clés, avait pour objectif de renforcer les capacités des participants en matière de coordination et de planification stratégique. Cela permettrait une meilleure réponse aux besoins des enfants en situation d’urgence dans la région du Tchologo.
En visite à Ferkessédougou, Jean François Basse, représentant pays de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, a salué les efforts des participants et les a encouragés à poursuivre leur engagement. Il a souligné l’importance de cette initiative dans le contexte actuel, où les crises humanitaires requièrent une réponse rapide et efficace pour protéger les enfants vulnérables.
« L’UNICEF reste déterminé à soutenir les autorités ivoiriennes et les partenaires locaux pour garantir que chaque enfant, surtout en situation d’urgence, bénéficie de la protection nécessaire. Votre engagement et vos efforts sont essentiels pour atteindre cet objectif, » a déclaré M. Basse.
Cette formation est une des interventions prioritaires de l’UNICEF, qui continue d’apporter un appui financier et technique aux différentes structures impliquées dans la protection de l’enfance en Côte d’Ivoire. Les participants ont exprimé leur gratitude pour les compétences acquises et se sont engagés à appliquer les connaissances obtenues pour améliorer la situation des enfants dans le Tchologo.
La crise au Sahel central continue d’avoir des répercussions significatives sur les régions frontalières du nord de la Côte d’Ivoire, accentuant la nécessité d’une coordination efficace et d’interventions ciblées pour répondre aux besoins croissants des populations déplacées, en particulier des enfants.
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