Des travailleurs d’une société de caoutchouc observent depuis vendredi un mouvement de grève pour réclamer « une revalorisation salariale, de meilleures conditions de vie et de travail, paralysant ainsi la seule unité industrielle de la région de Tabou.
Pour des planteurs de Tabou, cette grève met fin à tout espoir de reprise de la vente du latex à la société des caoutchoucs de Grand-Béréby (SOGB). « Depuis quelques temps, la SOGB refuse de prendre la production des planteurs. Si on ajoute à cela la grève des agents de cette société, c’est une véritable catastrophe pour nous les planteurs parce que l’espoir de reprise s’éloigne alors que la pauvreté devient grandissante dans notre milieu », ont-ils dénoncé.
« Actuellement, nous n’avons pas un sou pour payer la scolarité de nos enfants, pour nourrir nos familles, pour entretenir nos plantations, pour payer nos travailleurs ou même pour faire face aux cas de maladie », ont ajouté les planteurs.
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