Le bureau du Haut-Commissariat pour les réfugiés à Tabou, à l’ouest de la Côte d’Ivoire, ferme fin décembre 2017. 27 ans après son ouverture en 1990. La décision est connue de tous. Lors de notre mission dans la ville de Tabou, du mardi 20 au jeudi 21 décembre, le sujet était l’objet de conversation au sein d'une population peinée.
Selon des sources au sein de la représentation de l’agence onusienne en Côte d’Ivoire, le bureau de Tabou ferme, non pas parce que la mission qui lui a été assignée soit totalement accomplie, mais pour des raisons financières. En effet, à en croire ces sources, le HCR subit les conséquences de la décision du président américain Donald Trump de réduire la participation des Etats-Unis aux opérations de maintien de paix de l’ONU (Organisation des Nations Unies).
Cette fermeture du bureau HCR de Tabou va provoquer une perte d’emplois pour la quasi-totalité du personnel composé de vingt-quatre (24) personnes, ont confié ces sources. Seulement quelques responsables seront maintenus et envoyés au bureau de Guiglo pour son renforcement. En dehors de cela, c’est une grande perte pour les populations pour qui la présence du HCR, seul organisme onusien dans la région de Tabou, est une source d’espoir.
Le Bureau HCR de Tabou a été ouvert en 1990 suite à l’afflux massif de réfugiés libériens vers la Côte d’Ivoire. Il couvrait tout le district du Bas-Sassandra qui comprend les villes de Sassandra, Fresco, San-Pedro, Tabou, Soubré, Buyo, Gueyo et Méagui.
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