Cent jeunes filles stagiaires volontaires du Centre de service civique (CSC) de Guédikpo, situé dans la ville de Sassandra, ont été présentés au drapeau après une formation professionnelle et citoyenne, lors d’une cérémonie qui s’est tenue samedi 13 juillet 2024.
Ces jeunes filles ont été formées dans le cadre de la mise en œuvre du projet “Girl Power”, soutenu par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), visant à renforcer les capacités des jeunes filles en matière civique, citoyenne et professionnelle.
Le directeur du Service civique d’action pour le développement (SCAD), Bakary Sidibé, a souligné qu’avec l’ouverture en 2018 du Centre de service civique de Guédikpo, 546 jeunes provenant des régions du district de Bas-Sassandra ont été accueillis.
Cette année, le centre prendra en charge 300 jeunes répartis en cohortes de 100 filles, dont certaines accompagnées de leurs enfants âgés d’un à cinq ans.
La déléguée de la cohorte, Kouakou Affoua Flora, a partagé leur expérience et remercié le gouvernement ainsi que le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, pour ce programme qui leur a donné espoir et des outils pour transformer leur vie. « Nous sommes prêtes à relever les défis qui nous attendent et à devenir des agents de changement dans nos communautés », a-t-elle promis.
Le président de la cérémonie, le ministre-gouverneur Philippe Légré, a félicité les bénéficiaires de ce programme de formation, assurant que le gouvernement à travers le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle va, en collaboration avec l’Office du service civique national (OSCN), mettre tout en œuvre pour les accompagner dans leur insertion sociale et professionnelle.
La formation, qui s’est déroulée sur trois mois en internat, a inclus des modules de secourisme, d’alphabétisation, de compétences de vie courante, ainsi que des formations professionnelles en esthétique-cosmétique, mécanique, construction métallique, pâtisserie et agro-pastoral.
Ces jeunes filles seront maintenant placées en stage auprès de maîtres artisans ou d’entreprises dans leurs localités d’origine, en collaboration avec l’Agence Emploi Jeunes (AEJ).
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