L’usine de production de riz de Niakara est à l’abandon, envahie par de hautes herbes, a constaté l’AIP, mardi 2 décembre 2020.
“Décidément, je ne comprends plus rien. L’État ivoirien a investi dans la construction de cette importante unité de production de riz pour la laisser à la merci des herbes, sans la mettre en service, c’est vraiment dommage ! “, déplore un fonctionnaire résidant au quartier Château de Niakara, Jean Baptiste Beugré.
L’achèvement des travaux de l’unité de production de riz à Niakara, en début d’année 2019, avait suscité beaucoup d’espoir non seulement chez les acteurs de la filière rizicole, mais aussi chez des habitants de la localité, des jeunes notamment, qui caressaient le rêve d’obtenir un poste de travail au sein de cette usine.
“Après l’installation de cette infrastructure, nous nous attendions à la modernisation de la filière rizicole avec à la clé un revenu permanent et subséquent pour les riziculteurs, mais hélas ! “, a lancé, l’air dépité un opérateur du secteur du riz à Niakara, Daniel Koné Sounan.
A l’occasion d’un atelier sur la chaîne de valeur du riz, organisé, en février 2018, par le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice), le directeur général de l’ex-office national pour le développement du riz (ONDR), Yacoumba Dembélé, avait annoncé la construction en Côte d’Ivoire de “30 usines de 25 000 tonnes chacune”, qui devaient être “fonctionnelles d’ici juin 2018”.
Selon lui, l’incapacité de transformer le riz et le manque d’appui financier sont les deux entraves majeures au développement du secteur rizicole en Côte d’Ivoire.
Cet organisme a été remplacé par l’Agence de développement de la filière riz (Aderiz).
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