La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire par la voix de son secrétaire général national, Saint Clair Allah souhaite la reprise effective des cours à la date du lundi 16 octobre sur toute l’étendue du territoire national, en appelant le gouvernement et les partis de l’opposition à la responsabilité et surtout à privilégier l’intérêt supérieur de la nation afin de favoriser la sécurité et la paix.
Ce plaidoyer a été fait par le secrétaire général national de la FESCI, Saint Clair Allah, au cours d’une conférence de presse animée mardi 10 novembre 2020, à son siège sis au campus de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan-Cocody.
« Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle après l’anticipation des congès de Toussaint d’une semaine, a prorogé encore d’une semaine la rentrée des classes dans les lycées et collèges. A la lecture de la circulaire, cette prorogation est faite ‘’en vue de préparer de façon efficade la reprise des cours’’ qui est desormais prévue pour le lundi 16 novembre 2020 », a-t-il rappelé.
Toutefois, la FESCI croit que le gouvernement se donne le temps nécessaire pour trouver des solutions définitives à ses revendications parmi lesquelles figurent la suppression des cotisations des comités de gestion des établissements secondaires (COGES) et des frais annexes pour mettre fin au paiement des frais supplémentaires imposés par certains chefs d’établissements publics malgré les frais d’inscriptions fixées à 6000 francs CFA et 3000 francs CFA dans le privé.
« Dès la reprise des cours, la FESCI ira constater dans tous les lycées et collèges de Côte d’Ivoire l’effectivité des propos de la ministre Kandia Camara à savoir ‘’en dehors des 6000F CFA ou 3000F CFA que l’élève paie en ligne pour son inscription aucun autre frais ne lui est obligatoire », a annoncé le général ‘’Makélélé’’.
« L’unique raison de notre engagement est la défense des intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. La FESCI pour rappel est une association apolitique à caractère syndical dont la mission fondamentale est de défendre les intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire et rien d’autre », a-t-il insisté, avant de condamner avec “fermeté les actes d’agression ignoblement barbares et de représailles injustifiés” que des personnes non identifiées ont perpétré contre des militants de la FESCI lors de leur grève du 19 octobre 2020 à Bondoukou, Bouaké et autres villes de l’intérieur du pays.
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