Un agent de santé a été interpellé par la police anti-cybercriminelle et se trouve aux mains du parquet d’Abidjan pour répondre des actes qui lui sont reprochés, à en croire la plateforme de lutte contre la cybercriminalité, dans une publication du 29 novembre dernier.
Les faits sont ainsi présentés par notre source.
« Mr KNC, agent de santé, marié et père de 3 enfants, exerce dans une ville de l’intérieur du pays. Un lundi, comme de coutume, il se rend à son service ou il est informé de l’entrée en grève du syndicat auquel il appartient. La cause principale de ces revendications est l’amélioration de leurs conditions de travail. Il applique le mot d’ordre comme tous les autres syndicalistes. Quelque jours après, le fonctionnaire pris de colère quant à l’intervention des forces de l’ordre pour faire cesser leur mouvement de protestation, décide de motiver ses collègues. C’est dans cette optique qu’il fait la publication suivante sur les réseaux sociaux.
<<chers collègues camarades en cas de violence et de violation de notre droit utilisons des virus contre ceux-là. Si un seul syndicaliste est violenté, utilisons nos sérums infectés comme arme de réplique. Ainsi, quand nous allons propager la fièvre typhoïde, l’hépatite, la méningite, la tuberculose et le VIH à tous ceux qui nous brutaliseront, ils sauront que nous aussi, on a des armes de destruction massives plus que la kalash>>.
Suite à cette publication la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) a été saisie pour une enquête. Les investigations menées par le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), qui travaille en étroite collaboration avec la PLCC, ont permis d’avoir l’identité de la personne qui utilise le profil Facebook. Il s’agit de KNC. Interpellé, le suspect a été conduit dans les locaux de la PLCC. Lors de son audition, il reconnaît être le propriétaire du compte Facebook. Il poursuit en disant être l’auteur de la publication et qu’il a agi sans faire attention ni mesurer la gravité de ses propos publiés sur internet.
KNC a été mis à la disposition du Parquet d’Abidjan. Il pourrait être poursuivi pour incitation à des actes au meurtre sur internet.
N.B: les titres et chapô sont de la rédaction
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